Sur une Terre post-apocalyptique, ravagé par le combat ayant auposant les hommes aux machines, à été créé Numéro 9. Sans le savoir, il détient le destin de l'humanité entre ses mains...
Ingénieux, créatif, Numéro 9 est une petit bijou d'animation, dans un monde sombre et détruit. Loin de l'angélisme habituel du milieu animé, le film n'en demeure pas moins manichéen, et ne se démarque pas par son scénario général, vu et revu dans les dernières années par les films de science fiction, Matrix en premier lieu. C'est l'émotion et l'inventivité des créatures avec les objets les entourant, qui rendent ce film attachant et tout simplement mignon.
Numéro 9 est donc l'histoire d'une créature qui naît à l'aube du film. Comme tout un chacun, elle est rapidement confronté aux questions de tout un chacun : qui suis-je ? d'où viens-je ? où vais-je ? Au sein d'un environnement hostile, 9 trouve rapidement des semblables (de 1 à 8) et part à la recherche de leur histoire commune afin de découvrir leur raison d'être, et d'affronter la méchante machine qui les terrorise.
Dans cet univers des plus petits finalement, le film nous offre une galerie de portraits des plus intéressantes entre les 9 créatures. La dynamique sociale les animant, nous occupe et nous interroge en attendant un nouvel assaut des machines. Ce qu'on peut qualifier d'intrigue psychologique secondaire nous renvoie donc à des valeurs de courage, amitié, leadership, comme dans tout bon film d'aventures.
La force du film tient avant tout dans l'inventivité dont font preuves les minuscules créatures face aux gigantesques machines : gramophone, projection de cinéma, fermeture éclair, ninja, roi, torche, ... Tout ce qui traîne dans ce monde ravagé est bon à être transformé en quelque chose d'utile avec un brin de magie... Si tout cela ne vous suffit pas, regardez simplement les yeux des créatures, symbole émotif du film...